Le vaudou en Haïti🇭🇹🇭🇹


Originalité du vaudou

Le vaudou ou vodou, ou vodoun, ou encore voodoo), plus rarement appelé vaudouisme, est une religion originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Parfois assimilé à des pratiques occultes éclatées en de multiples communautés, cette religion d'ordre cosmique issue des cultes animistes africains[1], est toujours largement répandue au Bénin et au Togo.

Le mot vaudou provient du terme vodoun de langue fon. Le « n » final de vodoun, quasi inaudible, fut retiré, donnant ainsi le terme vaudou, ayant plusieurs orthographes selon les pays en fonction de ce que les colons ont phonétiquement rapporté. Le terme vaudou n'existe d'ailleurs pas au Bénin et c'est bien le terme de langue fon qui est employé pour désigner cette pratique[2]. Le vaudou désigne l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.

Le vaudou vient des croyances de certaines tribus/castes africaines qui se sont répandues et déformées par l'acculturation d'un christianisme dominant en Amérique et la violence de l'esclavagisme négrier, croyances qui étaient d'ailleurs elles-mêmes rejetées à l'origine par d'autres tribus/castes africaines voisines : il s'agit d'une « magie » se voulant maléfique et, en Afrique, cachée, car représentant des « valeurs décadentes » pour la majorité des Africains bien avant l'arrivée des Européens.Avec la traite négrière, la culture vaudoue s'est étendue à l'Amérique et aux îles des Caraïbes, notamment Haïti.

Le vaudou haïtien (en français : [vodu], aussi écrit vodou) est une forme de syncrétisme religieux basé sur le vaudou ouest-africain, pratiqué principalement en Haïti et par la diaspora haïtienne. Les pratiquants sont appelés "vaudouisants" ou "serviteurs des esprits" (sèvitè en créole haïtien).

Les vaudouistes croient en un créateur suprême distant, Bondye (du français Bon Dieu). Selon les vaudouistes, celui-ci n'intervient pas dans les affaires humaines. Ils dirigent donc leur culte vers les esprits soumis à Bondye, les Loas ou Lwas. Chaque Loa est responsable d'un aspect particulier de la vie. Les personnalités dynamiques et changeantes de chaque Loa reflètent les nombreuses possibilités inhérentes aux aspects de la vie qu'il préside. Dans la vie quotidienne, les vaudouistes cultivent une relation personnelle avec les Loas à travers des dons d'offrandes, la création d'autels personnels et d'objets de dévotion et la participation à des cérémonies élaborées de musique, de danse et de possession spirituelle.

Naïka Boursiquot

Quels sont les principes du vaudou ?

Le vaudou désigne l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci.

Quels sont les divinités du vaudou ?

Bondye considéré inaccessible, les vaudouisants dirigent leurs prières vers des entités inférieures, des esprits connus sous le nom de Loa ou mistè. Les loas les plus notables sont Papa Legba (le gardien du carrefour), Erzulie Freda (l'esprit d'amour), Simbi (l'esprit de pluie et des magiciens), Kouzin Azaka (l'esprit de l'agriculture) et Les Marassa (des jumeaux divins considérés être les premiers enfants de Bondye). Chaque Loa est associé à un saint catholique romain particulier, par exemple, Papa Legba à Saint Antoine l'Ermite et Damballa à Saint Patrick[1]. Les Loas appartiennent également à des groupes familiaux qui partagent un nom de famille, comme Ogun, Erzulie, Azaka ou Guédé. Par exemple, "Erzulie" est une famille, Erzulie Danto et Erzulie Freda sont deux esprits individuels dans cette famille. Chaque famille est associée à un aspect spécifique, par exemple la famille Ogun sont des soldats, les Erzulie gouvernent les sphères féminines de la vie, les Azaka gouvernent l'agriculture, les Guédé gouvernent la sphère de la mort et de la fertilité. Le vodou haïtien est la rencontre de 21 nations, dont les divinités forment un panthéon. Ce panthéon est divisé en plusieurs familles de loas. Les plus connues sont les Rada, les Petro et les Gede. Atibon-Legba, Damballah-Wèdo font partie des loas Rada. Les esprits ont chacun des attributs et des fonctions qui leur sont propres. Legba est le gardien des barrières, le maître des carrefours et il garde la porte de la connaissance et de la vérité. Damballah-Wèdo est pour beaucoup le détenteur de la Connaissance. Certains croient qu’il est le Dieu suprême. Ces dieux, comme tous les autres de la famille Rada, sont censés être des esprits bienveillants.

Tanis Rosenie.


Les jumelles.

Bawon lakou.

Vèvè


Erzulie freda


Vèvè



Madan letan.
 
Erzulie dantor.

 Dambala


Kouzen zaka.



Ti jan Petro

Pour conclure les vaudouistes croient en un créateur suprême distant, Bondye (du français Bon Dieu). Selon les vaudouistes, celui-ci n'intervient pas dans les affaires humaines. Ils dirigent donc leur culte vers les esprits soumis à Bondye, les Loas ou Lwas. Chaque Loa est responsable d'un aspect particulier de la vie. Les personnalités dynamiques et changeantes de chaque Loa reflètent les nombreuses possibilités inhérentes aux aspects de la vie qu'il préside. Dans la vie quotidienne, les vaudouistes cultivent une relation personnelle avec les Loas à travers des dons d'offrandes, la création d'autels personnels et d'objets de dévotion et la participation à des cérémonies élaborées de musique, de danse et de possession spirituelle.

Jasmin Marklanie



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